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Pour les entrepreneurs qui se demandent comment leur société pourrait entrer en bourse, et quels avantages cela leur apporterait, voici quelques informations utiles. Naturellement, l’entreprise doit déjà avoir des bases solides, si elle espère y arriver. Voici donc le pourquoi et le comment, en ce qui concerne l’entrée en bourse d’une société.
À quoi sert l’entrée en bourse pour une entreprise ?
La clé du succès, en entreprise, est de toujours avoir suffisamment de liquidités. Elle en aura besoin pour s’assurer des salaires des employés, ainsi que pour en engager de nouveaux, afin de maintenir la croissance. Mais aussi, une entreprise se doit de constamment innover, si elle veut conserver sa place sur le marché. Et qui dit innovation, dit aussi investissement. Il lui faudra donc trouver de l’argent, d’une manière ou d’une autre.
Si elle est cotée en bourse, la vente d’actions lui permettra de s’assurer d’un flot constant de liquidités. Si ce n’est pas le cas, elle devra soit empruntée l’argent ou faire des campagnes de financement ; deux actions qui peuvent venir alourdir l’entreprise dans son fonctionnement ainsi que dans ses bilans financiers.
Il faut savoir qu’une entreprise peut elle aussi négocier des actions ; c’est-à-dire acheter des parts d’autres entreprises. Elle le fera si elle considère qu’elle peut créer de nouveaux revenus ainsi, mais aussi si elle songe à acquérir la société dans laquelle elle aura investi, dans un futur plus ou moins rapproché.
Comment faire pour s’introduire en bourse ?
Entrer en bourse n’est pas chose facile. Les entreprises devront, entre autres, passé un contrôle de conformité de la part de l’AMF (l’Autorité des Marchés Financiers). Si celui-ci se passe sans problème, alors l’organisme pourra délivrer l’autorisation afin que la société puisse vendre des actions en bourse. Voici les quatre règles à respecter :
- L’entreprise devra fournir des états financiers et des comptes annuels détaillés
- Elle devra vendre des titres pour une valeur minimale de 10 % du capital social. Les acheteurs devront être uniquement des investisseurs privés
- Lorsqu’elle fixera le cours initial de ses titres, il devra être inférieur à la valeur réelle du prix d’achat le plus bas
- Les investisseurs se verront offrir un quota minimum prédéterminé, en accord avec l’AMF
Règles additionnelles lors de situations particulières
Selon le marché visé par l’entreprise, il est possible que l’AMF ait des exigences supplémentaires. Voici quelques exemples qui se produisent le plus fréquemment :
Pour faire partie de l’Eurolist : l’entreprise devra avoir effectué une réalisation de comptes consolidés, auprès du commissaire aux comptes, afin d’obtenir sa certification. Ce processus devra avoir eu lieu sur une période minimum de trois années consécutives, avant que la demande d’entrée sur cette liste ne soit faite.
Pour faire partie de l’Euronext Access : l’entreprise devra démontrer qu’elle possède des fonds propres supérieurs à 1.5 million d’euros. Ensuite, elle devra émettre plus de 10 000 actions. Leur somme totale devra représenter 20 % du capital de l’entreprise ou plus. Sinon, elle devra aller chercher un minimum de 5 millions d’euros de fonds nouveaux, afin d’augmenter son capital de plus de 50 %.